En 1946 a eu lieu une grande lutte sociale féministe. Elle a été menée principalement par des ouvrières organisées à la CGT, où renaissent alors les commissions féminines. Elles engagent la bataille contre le « salaire féminin », droit accordé par l’État au patronat de payer les femmes jusqu’à 10 % de moins que les hommes, à poste, ancienneté et activité égales. Portant le principe « à travail égal, salaire égal », elles obtiennent la suppression de cette injustice en juillet 1946. Leur mobilisation, sous ses diverses formes, a bousculé en interne la grande organisation syndicale. Une préface rédigée par deux militantes féministes et syndicalistes révolutionnaires en montre toute l’actualité.
Slava Liszek (1933-2014) a été journaliste à Antoinette, le journal féminin de la CGT, puis historienne des militantes de la CGT et des luttes syndicales féministes. Elle est notamment l’autrice de Marie Guillot : de l’émancipation des femmes à celle du syndicalisme, chez L’Harmattan.
80 p., 3 €
