À la sortie de la Première Guerre mondiale, l’État et plusieurs
fractions parlementaires de la Chambre des députés
s’engagèrent dans la mise en place d’une loi sur les
Assurances sociales. Il faudra plus de dix ans avant que
cette loi n’entre en vigueur. Elle apporta une réelle amélioration,
sans toutefois sortir la classe ouvrière de la peur
du lendemain quand le chômage et la maladie frappaient.
La loi fut l’occasion d’un débat au sein du mouvement
syndical entre la CGT et la CGTU, mais aussi au sein du
patronat, trouvant dans la Mutualité un allié. Les positions
syndicales sur cette question sont restées trop confidentielles,
malgré leur importance. On les retrouvera en partie
lors de la création de la Sécurité sociale, alors que l’on
peut encore aujourd’hui rencontrer du mépris à l’égard de
ce combat syndical sur les Assurances sociales. Au
même moment, des syndicalistes révolutionnaires
avaient compris la possibilité stratégique de construire
des caisses gérées par les ouvriers eux-mêmes, tout en
restant lucides sur les limites.
Cette brochure reproduit des extraits de différents textes
adoptés par la CGTU, la CGT, ainsi que des articles parus
dans la revue syndicaliste révolutionnaire, La Révolution
prolétarienne.
Prix : 3 euros, 72 pages.